FAF_Contraception et risque de méningiome : nouvelles recommandations
La loi Neuwirth de 1967 autorisant en France la prescription des contraceptifs et leur remboursement à partir de 1974, ont permis une augmentation considérable de la prévalence contraceptive, seulement 5% de femmes en âge de procréer et ne souhaitant pas de grossesse dans un avenir proche, n’utilise pas de méthode contraceptive. [1]
En 2024, la répartition de la contraception hormonale en France reflète un recul progressif de la pilule au profit de méthodes de longue durée d’action :
Les pilules œstroprogestatives ont baissé d’environ 36% en 10 ans, tandis que les pilules progestatives (comme celles au désogestrel) ont doublé.
Le DIU au lévonorgestrel est la méthode la plus utilisée, dépassant la pilule depuis 2023.
L’implant contraceptif (Nexplanon), est stable (4 à 5%)
Les anneaux vaginaux et les patchs contraceptifs sont en recul, diminuant de près de 50?% sur dix ans. [2]
Après la publication des nouvelles recommandations sur le risque de méningiome associé à l’utilisation prolongée de contraceptifs à base de désogestrel par l’ANSM en mars 2025, il est nécessaire de prendre en compte les données actualisées.
L’étude menée par le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE (ANSM-Cnam) a montré une augmentation très faible du risque de méningiome chez les femmes de plus de 45ans ou en cas d’utilisation prolongée (plus de 5ans) du désogestrel seul dosé à 75 µg, justifiant une vigilance accrue dans la prescription et le suivi de ces traitements.
L’ANSM recommande :
D’informer les patientes concernées sur ce risque et les signes évocateurs de méningiome.
De réévaluer annuellement la pertinence de la contraception en fonction de l’âge, des antécédents médicaux, du mode de vie jusqu’à la ménopause.
De réaliser une IRM cérébrale en cas de symptômes évocateurs ou d’exposition antérieure prolongée à des progestatifs à risque.
Par précaution, ces recommandations sont étendues aux pilules combinées contenant du désogestrel 150µg/éthynylestradiol ainsi qu’à l’implant contraceptif Nexplanon, qui contient un dérivé actif du désogestrel.
Ces mesures visent à garantir un usage sécurisé des contraceptifs progestatifs tout en respectant le choix des femmes en matière de contraception. [3]
Face à ces nouvelles recommandations, le médecin doit être informé de leur contenu afin de pouvoir expliquer à sa patiente de manière claire, les risques liés à l’utilisation de contraceptifs à base de désogestrel en étant capable d’adapter l’information au profil de la patiente (âge, antécédents, durée d’exposition), de présenter les alternatives contraceptives disponibles en vérifiant la bonne compréhension de ses explications. [4]
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants un éclairage sur les nouvelles recommandations de l’ANSM concernant les contraceptifs à base de Désogestrel afin de pouvoir informer leurs patientes concernées des possibles mesures à mettre en œuvre tant au niveau du dépistage que des mesures alternatives.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
En 2024, la répartition de la contraception hormonale en France reflète un recul progressif de la pilule au profit de méthodes de longue durée d’action :
Les pilules œstroprogestatives ont baissé d’environ 36% en 10 ans, tandis que les pilules progestatives (comme celles au désogestrel) ont doublé.
Le DIU au lévonorgestrel est la méthode la plus utilisée, dépassant la pilule depuis 2023.
L’implant contraceptif (Nexplanon), est stable (4 à 5%)
Les anneaux vaginaux et les patchs contraceptifs sont en recul, diminuant de près de 50?% sur dix ans. [2]
Après la publication des nouvelles recommandations sur le risque de méningiome associé à l’utilisation prolongée de contraceptifs à base de désogestrel par l’ANSM en mars 2025, il est nécessaire de prendre en compte les données actualisées.
L’étude menée par le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE (ANSM-Cnam) a montré une augmentation très faible du risque de méningiome chez les femmes de plus de 45ans ou en cas d’utilisation prolongée (plus de 5ans) du désogestrel seul dosé à 75 µg, justifiant une vigilance accrue dans la prescription et le suivi de ces traitements.
L’ANSM recommande :
D’informer les patientes concernées sur ce risque et les signes évocateurs de méningiome.
De réévaluer annuellement la pertinence de la contraception en fonction de l’âge, des antécédents médicaux, du mode de vie jusqu’à la ménopause.
De réaliser une IRM cérébrale en cas de symptômes évocateurs ou d’exposition antérieure prolongée à des progestatifs à risque.
Par précaution, ces recommandations sont étendues aux pilules combinées contenant du désogestrel 150µg/éthynylestradiol ainsi qu’à l’implant contraceptif Nexplanon, qui contient un dérivé actif du désogestrel.
Ces mesures visent à garantir un usage sécurisé des contraceptifs progestatifs tout en respectant le choix des femmes en matière de contraception. [3]
Face à ces nouvelles recommandations, le médecin doit être informé de leur contenu afin de pouvoir expliquer à sa patiente de manière claire, les risques liés à l’utilisation de contraceptifs à base de désogestrel en étant capable d’adapter l’information au profil de la patiente (âge, antécédents, durée d’exposition), de présenter les alternatives contraceptives disponibles en vérifiant la bonne compréhension de ses explications. [4]
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants un éclairage sur les nouvelles recommandations de l’ANSM concernant les contraceptifs à base de Désogestrel afin de pouvoir informer leurs patientes concernées des possibles mesures à mettre en œuvre tant au niveau du dépistage que des mesures alternatives.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes