FAF_La résilience : définition du concept, des étapes et des éléments l’influençant
D’un point de vue étymologique, le mot résilience est composé du préfixe latin « re » qui indique un mouvement en arrière et « salire » qui signifie sauter.
Au Moyen-Âge, il prend le sens de résiliation, qui désigne le geste de se dégager des obligations d’un contrat, de s’en libérer.
A l’origine, la résilience est un terme utilisé en physique qui caractérise l’énergie absorbée par un corps lors d’une déformation.
Le concept a été adapté à la psychologie depuis les années 1940. La publication des livres de John Bowlby en 1969 a introduit le terme en France dans ses écrits sur l'attachement. [1]
Le psychiatre Boris Cyrulnik a médiatisé, à la fin des années 90, le concept de résilience en psychanalyse, à partir de l’observation des survivants des Camps de concentration puis de divers groupes d’individus (enfants des orphelinats roumains et les enfants boliviens de la rue). [2]
La résilience fait suite à un événement traumatique qui a affecté la personnalité antérieure. Elle est rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité (attachement sécure), par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie. Elle est le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives et contrer la vulnérabilité psychologique liée à l’histoire traumatique de l’individu. [3]
Elle se déroule classiquement en 3 étapes : le traumatisme, le bouleversement de la personnalité antérieure puis le cheminement vers la reconstruction psychique et sociale avec la nécessité de donner un sens au traumatisme. Le psychiatre Serge Tisseron a rajouté la consolidation. [4]
Le médecin peut être confronté à des situations difficiles à interpréter lorsque des patients qui ont vécu un évènement traumatisant arrivent à surmonter psychologiquement cette épreuve alors que d’autres présentent différentes manifestations cliniques durables dont il a du mal à comprendre l’étiologie. Il est important qu’il sache détecter quelle est l’origine de ces différences et pour cela la prise en compte du phénomène de résilience est fondamentale afin de lui permettre de mieux comprendre ce que le patient évoque mais aussi de poser les questions primordiales pour effectuer une meilleure prise en charge de ces patients. [5]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les éléments leur permettant de comprendre ce qu’est la résilience, ses étapes mais aussi les facteurs favorables ou négatifs intervenants dans son installation et finalement de pouvoir assurer ensuite un meilleur accompagnement des patients pour affronter ces périodes difficiles faisant suite à un évènement traumatisant.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Au Moyen-Âge, il prend le sens de résiliation, qui désigne le geste de se dégager des obligations d’un contrat, de s’en libérer.
A l’origine, la résilience est un terme utilisé en physique qui caractérise l’énergie absorbée par un corps lors d’une déformation.
Le concept a été adapté à la psychologie depuis les années 1940. La publication des livres de John Bowlby en 1969 a introduit le terme en France dans ses écrits sur l'attachement. [1]
Le psychiatre Boris Cyrulnik a médiatisé, à la fin des années 90, le concept de résilience en psychanalyse, à partir de l’observation des survivants des Camps de concentration puis de divers groupes d’individus (enfants des orphelinats roumains et les enfants boliviens de la rue). [2]
La résilience fait suite à un événement traumatique qui a affecté la personnalité antérieure. Elle est rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité (attachement sécure), par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie. Elle est le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives et contrer la vulnérabilité psychologique liée à l’histoire traumatique de l’individu. [3]
Elle se déroule classiquement en 3 étapes : le traumatisme, le bouleversement de la personnalité antérieure puis le cheminement vers la reconstruction psychique et sociale avec la nécessité de donner un sens au traumatisme. Le psychiatre Serge Tisseron a rajouté la consolidation. [4]
Le médecin peut être confronté à des situations difficiles à interpréter lorsque des patients qui ont vécu un évènement traumatisant arrivent à surmonter psychologiquement cette épreuve alors que d’autres présentent différentes manifestations cliniques durables dont il a du mal à comprendre l’étiologie. Il est important qu’il sache détecter quelle est l’origine de ces différences et pour cela la prise en compte du phénomène de résilience est fondamentale afin de lui permettre de mieux comprendre ce que le patient évoque mais aussi de poser les questions primordiales pour effectuer une meilleure prise en charge de ces patients. [5]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les éléments leur permettant de comprendre ce qu’est la résilience, ses étapes mais aussi les facteurs favorables ou négatifs intervenants dans son installation et finalement de pouvoir assurer ensuite un meilleur accompagnement des patients pour affronter ces périodes difficiles faisant suite à un évènement traumatisant.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes