FAF_Violence et harcèlement au travail : rôles respectifs des médecins, libéral et du travail
Le Code du travail stipule que : « Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. » (1)
Le harcèlement moral peut même parfois être constitué sans intention de nuire de la part de l’auteur et peut même résulter de faits commis involontairement ; les conséquences du harcèlement au travail sont particulièrement délétères pour le salarié et l’entreprise.
La prévention du harcèlement moral et des violences internes au travail s’inscrit dans le cadre de l’obligation générale qui incombe à l’employeur d’évaluer les risques et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés en collaboration avec le médecin du travail. (2)
Il est vivement conseille´ de parler, au plus tôt des difficultés rencontrées sur le lieu de travail au médecin du travail, interlocuteur privilégié´ en matière de souffrances au travail et de consulter son médecin traitant. (3)
Le médecin libéral, quand il reçoit un patient en souffrance par rapport à ses conditions de travail, doit l’interroger soigneusement afin de réaliser un état circonstancié de la situation qui lui permettra de lui proposer :
- Une prise en charge par lui-même ou de l’orienter vers une consultation spécialisée et/ou vers le médecin du travail,
- Un certificat médical et/ou un éventuel arrêt de travail, une déclaration d’accident du travail (s’il estime que le salarié présente un état de souffrance morale liée au travail), d’effectuer une déclaration de maladie professionnelle si l’incapacité qui en résulte est au moins égale à 25% ; pour ce faire, il est donc crucial pour les médecins de rédiger ces documents avec la plus grande précision et en conformité avec les règles en vigueur. (4)
Il doit aussi connaitre le périmètre d’action du médecin du travail qui joue un rôle crucial dans la reconnaissance de l’inaptitude au poste de travail, les règles de partage d’informations avec lui si justifiées par l’état de santé du patient et la nécessité d’assurer un suivi coordonné. (5)
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les informations sur les rôles réciproques et complémentaires du médecin libéral, qui reçoit son patient en souffrance par rapport à ses conditions de travail, et du médecin du travail afin de pouvoir réaliser une meilleure prise en charge et coordination des actions.
Le harcèlement moral peut même parfois être constitué sans intention de nuire de la part de l’auteur et peut même résulter de faits commis involontairement ; les conséquences du harcèlement au travail sont particulièrement délétères pour le salarié et l’entreprise.
La prévention du harcèlement moral et des violences internes au travail s’inscrit dans le cadre de l’obligation générale qui incombe à l’employeur d’évaluer les risques et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés en collaboration avec le médecin du travail. (2)
Il est vivement conseille´ de parler, au plus tôt des difficultés rencontrées sur le lieu de travail au médecin du travail, interlocuteur privilégié´ en matière de souffrances au travail et de consulter son médecin traitant. (3)
Le médecin libéral, quand il reçoit un patient en souffrance par rapport à ses conditions de travail, doit l’interroger soigneusement afin de réaliser un état circonstancié de la situation qui lui permettra de lui proposer :
- Une prise en charge par lui-même ou de l’orienter vers une consultation spécialisée et/ou vers le médecin du travail,
- Un certificat médical et/ou un éventuel arrêt de travail, une déclaration d’accident du travail (s’il estime que le salarié présente un état de souffrance morale liée au travail), d’effectuer une déclaration de maladie professionnelle si l’incapacité qui en résulte est au moins égale à 25% ; pour ce faire, il est donc crucial pour les médecins de rédiger ces documents avec la plus grande précision et en conformité avec les règles en vigueur. (4)
Il doit aussi connaitre le périmètre d’action du médecin du travail qui joue un rôle crucial dans la reconnaissance de l’inaptitude au poste de travail, les règles de partage d’informations avec lui si justifiées par l’état de santé du patient et la nécessité d’assurer un suivi coordonné. (5)
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les informations sur les rôles réciproques et complémentaires du médecin libéral, qui reçoit son patient en souffrance par rapport à ses conditions de travail, et du médecin du travail afin de pouvoir réaliser une meilleure prise en charge et coordination des actions.
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes
