FAF_Repérer la formation du psycho traumatisme et ses symptômes chez un patient
La question du traumatisme est sans doute aussi ancienne que l’humanité: depuis que l’homme existe, il est en permanence confronté à des traumatismes et à la souffrance des autres ainsi qu’à la sienne. (1)
Le psycho traumatisme se définit comme l'ensemble des troubles psychiques immédiats, post-immédiats puis chroniques se développant chez une personne après un événement traumatique ayant menacé son intégrité physique et/ou psychique.
On distingue ceux de type I (événement unique: accident, attentat, incendie, catastrophe naturelle...) et ceux de type II (événement répété ou durable: maltraitance physique psychique et/ou sexuelle de l'enfance, violences conjugales). (2)
Sigmund Freud considérait les névroses traumatiques comme étant une expérience aigüe de débordement des défenses du psychisme, sur le mode de la déréalisation, avec arrêt de la pensée, frayeur, sentiment d’impuissance, désorientation, voire dépersonnalisation. (3)
Plus récemment, de nouvelles conceptualisations ouvrant des pistes originales et prometteuses pour la clinique permettent de passer progressivement du concept de psychotraumatisme à celui de stress post-traumatique, plus couramment admis de nos jours.
Environ 70% des personnes dans le monde vivent un évènement traumatique au cours de leur vie mais, face à un même évènement, le risque de développer des troubles psycho- traumatiques dépend de facteurs préexistants propres à chacun et du contexte dans lequel les suites de l’évènement se déroulent. (4)
Pour le médecin, le diagnostic de psycho-trauma est facile dans un contexte de catastrophe, attentat, guerre, épidémie, mais il est souvent plus difficile lorsque le trouble se manifeste à distance de l’événement déclenchant ou que le caractère de ce dernier reste intime.
Parfois, en consultation, seules les conséquences témoignant de l'événement initial peuvent apparaitre sous forme de dépression chronique, angoisses récurrentes, alcoolisation ou addiction. Celui-ci peut aussi être profondément déformé voire occulté par le biais de la mémoire traumatique et on peut arriver à un tableau permettant difficilement d'établir le diagnostic.
Beaucoup de patients, de tout âge, vont consulter leur médecin pour des états d’angoisse ou de dépression, sans forcément rattacher leurs symptômes à leur véritable origine; il est donc indispensable pour le praticien de savoir reconnaître les mécanismes psychopathologiques à l’œuvre ainsi que les symptômes cliniques du stress post traumatique car, une prise en charge globale immédiate permet de réduire de moitié le nombre de patients souffrant de syndrome psycho traumatique six mois après les faits. (5)
L’objectif général de cette formation est donc d’informer les participants sur les signes cliniques du psycho traumatisme pour en poser le diagnostic le plus tôt possible et éviter à leurs patients l’évolution de leurs troubles vers la chronicisation grâce à la connaissance des principales trajectoires évolutives.
Le psycho traumatisme se définit comme l'ensemble des troubles psychiques immédiats, post-immédiats puis chroniques se développant chez une personne après un événement traumatique ayant menacé son intégrité physique et/ou psychique.
On distingue ceux de type I (événement unique: accident, attentat, incendie, catastrophe naturelle...) et ceux de type II (événement répété ou durable: maltraitance physique psychique et/ou sexuelle de l'enfance, violences conjugales). (2)
Sigmund Freud considérait les névroses traumatiques comme étant une expérience aigüe de débordement des défenses du psychisme, sur le mode de la déréalisation, avec arrêt de la pensée, frayeur, sentiment d’impuissance, désorientation, voire dépersonnalisation. (3)
Plus récemment, de nouvelles conceptualisations ouvrant des pistes originales et prometteuses pour la clinique permettent de passer progressivement du concept de psychotraumatisme à celui de stress post-traumatique, plus couramment admis de nos jours.
Environ 70% des personnes dans le monde vivent un évènement traumatique au cours de leur vie mais, face à un même évènement, le risque de développer des troubles psycho- traumatiques dépend de facteurs préexistants propres à chacun et du contexte dans lequel les suites de l’évènement se déroulent. (4)
Pour le médecin, le diagnostic de psycho-trauma est facile dans un contexte de catastrophe, attentat, guerre, épidémie, mais il est souvent plus difficile lorsque le trouble se manifeste à distance de l’événement déclenchant ou que le caractère de ce dernier reste intime.
Parfois, en consultation, seules les conséquences témoignant de l'événement initial peuvent apparaitre sous forme de dépression chronique, angoisses récurrentes, alcoolisation ou addiction. Celui-ci peut aussi être profondément déformé voire occulté par le biais de la mémoire traumatique et on peut arriver à un tableau permettant difficilement d'établir le diagnostic.
Beaucoup de patients, de tout âge, vont consulter leur médecin pour des états d’angoisse ou de dépression, sans forcément rattacher leurs symptômes à leur véritable origine; il est donc indispensable pour le praticien de savoir reconnaître les mécanismes psychopathologiques à l’œuvre ainsi que les symptômes cliniques du stress post traumatique car, une prise en charge globale immédiate permet de réduire de moitié le nombre de patients souffrant de syndrome psycho traumatique six mois après les faits. (5)
L’objectif général de cette formation est donc d’informer les participants sur les signes cliniques du psycho traumatisme pour en poser le diagnostic le plus tôt possible et éviter à leurs patients l’évolution de leurs troubles vers la chronicisation grâce à la connaissance des principales trajectoires évolutives.
Pour qui?
Généralistes et autres spécialités
